Toussaint Dubreuil: Orphée charmant les animaux de sa lyre.
Ni amphibien saurien surgissant de sa conque,
Ni singe délaissant sa marche à quatre mains,
Ni emplumé bavard poussant au lendemain
Des grandes glaciations un cri humain quelconque;
Aucun ballet nuptial, aucun artisanat
Nulle toile tissée, nulle aquatique danse,
Nulle stridulation de la nocturne transe
Inspirant au poète mille " hosanna ",
N' est le maillon manquant des chaînes qui libèrent.
Je crois à l' arrondi des mots des parchemins,
Au cercle enluminé au bout de tout chemin,
A la lyre d' Orphée qui dompta le Cerbère.
mardi 24 avril 2012
jeudi 12 avril 2012
Qu' est ce que le mal
Michel Ange:Lilith
Est-ce un ange déchu, au refus démodé,
Lucifer, fier élu ,irréelle lumière,
Un " non" précipité aspirant à l' ornière
Où se noie Belzébuth, où patauge Asmodée.
Est-ce une maladie, noir génie, mauvais gène,
Fille de la psychose, enfant de la folie,
La racine endurcie dans la chair amollie
Explosant dans le crime son arbre indigène.
Est- ce un penchant inné à la pente des vices
Quand le corps dévissé au plaisir s' écartèle,
Docile au syphon doux d' une liesse immortelle,
Curieux d' alimenter ses sens toujours novices.
Le mal est privation, absence du divin,
Sous la peau il incruste ses exsangues veines,
Le cri de sa révolte insuffle la déveine,
Le mal, ce livre vide faute d' écrivain.
Est-ce un ange déchu, au refus démodé,
Lucifer, fier élu ,irréelle lumière,
Un " non" précipité aspirant à l' ornière
Où se noie Belzébuth, où patauge Asmodée.
Est-ce une maladie, noir génie, mauvais gène,
Fille de la psychose, enfant de la folie,
La racine endurcie dans la chair amollie
Explosant dans le crime son arbre indigène.
Est- ce un penchant inné à la pente des vices
Quand le corps dévissé au plaisir s' écartèle,
Docile au syphon doux d' une liesse immortelle,
Curieux d' alimenter ses sens toujours novices.
Le mal est privation, absence du divin,
Sous la peau il incruste ses exsangues veines,
Le cri de sa révolte insuffle la déveine,
Le mal, ce livre vide faute d' écrivain.
samedi 7 avril 2012
bouteille à la mer
Signac; la baie
Qui est-tu, toi qui es?
Par quelle parabole
Aux rondes courbes folles
Traces-tu le ciel quiet?
Toi l' inouï maquisard,
En l' infime tu terres
D' inaudibles mystères
Aux ordonnés hasards.
Tu as crée tes doubles
Afin de les plonger,
En leurs remords rongés
Au fiel de leurs eaux troubles.
Dans l' ailleurs lumineux,
Si toutefois j' ai place,
Fais moi briser la glace
Du froid peccamineux.
Je cherche à te toucher
Brisée sur un récif
Aspirant à l' esquif
Sur lequel me coucher.
Sourde au destin qui fonce,
Muette d' oraison,
Aveugle à la saison,
J' attendrai ta réponse.
Qui est-tu, toi qui es?
Par quelle parabole
Aux rondes courbes folles
Traces-tu le ciel quiet?
Toi l' inouï maquisard,
En l' infime tu terres
D' inaudibles mystères
Aux ordonnés hasards.
Tu as crée tes doubles
Afin de les plonger,
En leurs remords rongés
Au fiel de leurs eaux troubles.
Dans l' ailleurs lumineux,
Si toutefois j' ai place,
Fais moi briser la glace
Du froid peccamineux.
Je cherche à te toucher
Brisée sur un récif
Aspirant à l' esquif
Sur lequel me coucher.
Sourde au destin qui fonce,
Muette d' oraison,
Aveugle à la saison,
J' attendrai ta réponse.
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