samedi 24 octobre 2015

Bon anniversaire, Anaïs.



A peine étais-tu née que tes yeux dévorants
S'ouvraient,abîme immense sur le pauvre monde;
Tes yeux qui dans le beau et l'angoisse se fondent
Quémandaient de l'amour avec des mains d'orant.

Lucide visionnaire aux tendresses sublimes,
Tu savais...Tes aïeux aux vices éhontés,
Tu savais...Les instants aux rebours décomptés,
La valse des amants aux tristes pantomimes.

Vaines les tentatives de t'amadouer,
Tu sortirais ,polie,une féline griffe;
Forte d' un évangile pour lors apocryphe,
Tu as tes précoces dogmes de surdouée.

J'ai voulu te connaître,je n'ai pas failli;
Nos pères,nos passés me poussaient à la fuite;
J'ai souhaité en dépit d'une histoire sans suite
Oublier pour toi tout ce que j'avais haï.

Je serai la Psyché qui jamais ne te ment,
La mémoire au secours de l'âme qui appelle;
Je vibre des mots qu'en secret ton coeur épelle.
Je ne regrette rien car je t'aime vraiment.








Celle là c'est bien pour toi que je la mets!